Jean-Claude LARCHET, Ipostas, persoană şi individ în viziunea Sfântului Maxim Mărturisitorul
Les tenants du personnalisme moderne ne peuvent, sans anachronisme, trouver en Maxime un fondement à leurs conceptions qui donnent à la personne un sens axiologique par rapport à lʹhypostase, ou qui opposent la personne et l’individu en donnant à celle-là une connotation relationnelle et à celui-ci une connotation séparante et égoïste liée à la notion actuelle d’individualisme. Une analyse des textes du corpus maximien montre en effet que, pour le Confesseur – comme pour ses prédécesseurs dont il dépend (les Cappadociens, Léonce de Jérusalem...) et chez ses successeurs qui se reconnaissent comme ses continuateurs (Jean Damascène) –, les notions dʹhypostase, de personne et dʹindividu sont pratiquement équivalentes et que chacune d’entre elles est utilisée avec une certaine souplesse. Elles semblent, dans certains contextes, avoir des connotations particulières, mais elles les perdent dans dʹautres contextes, et apparaissent, au final, comme étant globalement interchangeables.